Innovation

16 Avr.
Techniques & Expertises

Cegelec 3S a développé un SAS de sécurité mobile avec le SchooLab MoHo

La jeune entreprise Cegelec 3S a développé un SAS de sécurité mobile appelé « SWIFT’N PROTECT » avec l’usine à projets MoHo. Jean LOOP, chef d’entreprise C3S au sein du pôle VEF Tertiaire Grand Ouest nous en dit plus sur cette innovation.

 

Pouvez-vous nous parler de Cegelec 3S ?

 

Cegelec 3S existe depuis le 1er janvier 2018. L’entreprise est née de l’union des expertises courants faibles de deux entreprises : Cegelec Caen Tertiaire et Masselin Tertiaire. Quant à « 3S » c’est pour valoriser nos 3 expertises clés : Les systèmes, la sécurité et la sûreté.
Nous opérons sur toute la Normandie et suivons certains clients au niveau national avec 28 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 5.5 millions d’euros en 2018.

 

MoHo, c’est quoi exactement ?

 

MoHo c’est le nom donné au nouveau SchooLab qui ouvrira ses portes début 2020 à Caen. Ce lieu de 7 200m2 a pour ambition de réunir des étudiants, chercheurs, startupers, salariés de PME/ETI/Grands groupes et citoyens du monde entier. Un seul objectif commun : collaborer et vivre ensemble pour inventer le monde de demain.

 

 

 

 

Comment avez-vous été impliqué dans ce projet ?

 

MoHo c’est une initiative d’intérêt général soutenue par la Communauté Urbaine Caen-la-Mer, la Région Normandie et une campagne de mécénat privé international.
Comme nous participons activement à la vie de notre ville et que nous faisons partie des entreprises retenues pour réaliser cet ouvrage (au travers de Masselin), nous avons souhaité soutenir ce projet novateur en tant que mécène.

 

Pourquoi avoir développé une innovation avec MoHo ?

 

Au sein de Cegelec 3S, nous avons créé une cellule innovation en janvier et nous avons fait le choix d’allouer 40 à 60 000 euros par an à la R&D. L’innovation fait déjà partie de notre ADN. Lorsque MoHo nous a proposé, en qualité de mécène, de candidater à l’appel à projets pour la première promotion, nous avons saisi l’opportunité. Notre dossier a été retenu pour rejoindre les 15 projets incubés pendant 5 mois.

 

 

Quelles ont été les étapes clés du projet ?

 

SWIFT’N PROTECT a vu le jour en partant d’une seule problématique : Comment améliorer la sécurité des entrées des bâtiments ?

 

Un groupe de 4 élèves avec des compétences complémentaires a été désigné pour « plancher » sur notre sujet.
L’accompagnement se découpe en 3 phases : L’analyse de faisabilité et le business model, l’accompagnement financier et marketing, puis le prototypage et l’industrialisation.
Au terme de l’incubation, le projet a été présenté officiellement lors d’une cérémonie de remise de prix de la meilleure innovation. C’est avec beaucoup de fierté que nous avons remporté le premier prix sur les 15 projets présentés.

 

SWIFT’N PROTECT : Qu’est-ce que c’est ? Comment ça marche ?

 

SWIFT’N PROTECT c’est un SAS de sécurité qui permet d’améliorer la sécurité à l’entrée des bâtiments.

 

Le SAS est équipé :
– De scanners et capteurs pour déterminer ce que la personne transporte et le contenu des sacs
– D’un système informatique de reconnaissance de formes pour déterminer les objets illicites

 

Chaque personne qui pénètre dans le SAS est scannée. Le voyant passe au vert si le contrôle est validé et au rouge dans le cas contraire. Les portes du SAS se verrouille et nécessite alors l’intervention d’un agent de sécurité.

 

En quoi est-ce une innovation ?

 

On parle ici de détecteurs d’objets et non de métaux, qui ne nécessite pas d’enlever sa veste, sa ceinture ou tout objet contenant des pièces métalliques. Ce qui permet de fluidifier considérablement les contrôles d’accès.
C’est une solution qui permet de gagner en rapidité, sécurité et fluidité. Tout droit inspiré du secteur aéroportuaire, SWIFT’N PROTECT a toutefois la particularité d’être mobile pour s’adapter aux pics de flux sur certains points d’accès.

 

Il existe par ailleurs plusieurs niveaux de protection : retenir des charges explosives, systèmes anti-retour, passage de personnes handicapées etc.
Il n’existe pas de solution semblable sur le marché, elle répond à une vraie problématique d’actualité.

 

Quels sont les prochaines étapes, où en êtes-vous ?

 

Nous avons intégré en stage de 4 mois les étudiants pour qu’ils puissent finaliser ce projet. Nous devons créer des partenariats avec des fabricants, valider techniquement les temps de passage et créer un SAS grandeur nature pour envisager la commercialisation. Il faut que cette innovation profite à toutes les entreprises de VINCI Energies.

L'EQUIPE COMMUNICATION

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